La mastectomie totale implique l’ablation du sein, du mamelon et du revêtement des muscles du thorax, mais les ganglions lymphatiques, les nerfs et les muscles sont laissés en place. Cette intervention est recommandée lorsque le cancer est détecté à un stade précoce, sans extension aux ganglions lymphatiques avoisinants.

La mastectomie radicale modifiée consiste à retirer le sein, le mamelon et le revêtement des muscles du thorax, ainsi que certains ganglions lymphatiques de l’aisselle. Les nerfs et les muscles sont préservés, mais les ganglions lymphatiques retirés sont analysés pour déterminer l’étendue du cancer et la suite du traitement. Le choix de la technique utilisée pour l’exérèse des ganglions lymphatiques peut être soit la technique du ganglion sentinelle, soit l’évidement ganglionnaire axillaire.

La reconstruction mammaire peut être envisagée pour les patientes ayant subi une mastectomie, afin de leur redonner une apparence physique et une image de soi similaires à avant l’opération. La reconstruction peut être réalisée immédiatement après la mastectomie ou différée après les traitements complémentaires. Il est important de discuter avec l’équipe soignante pour prendre la meilleure décision pour soi.

Pour celles qui ne souhaitent pas de reconstruction ou en attendant la chirurgie reconstructrice, une prothèse mammaire externe peut être portée. Toutefois, le choix de porter ou non une prothèse reste personnel.

En somme, le choix de la chirurgie non conservatrice et de la technique utilisée doit être discuté avec l’équipe soignante. L’objectif est de trouver la meilleure option pour chaque patiente afin d’assurer une guérison optimale tout en prenant en compte le bien-être physique et mental. Il est important de prendre le temps de réfléchir et de discuter avec l’équipe soignante pour prendre la meilleure décision pour soi.

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